LE DISCOURS AUX ANIMAUX : un homme, rempli des vies d’une humanité complète, nous parle d’amour, de solitude, de souffrance, de fraternité, de disparition… Dans une langue surréaliste et poétique, il nous parle de la condition humaine.
En se laissant porté par ce langage, qui casse le langage, on arrive à un autre langage, une dimension incroyablement humaine, la dimension de l’instant présent.
Ecouter la pensée d’un homme avec son corps, son âme, son esprit et son vécu.
… Mettre son corps au travail ! et d’abord, matérialistement, renifler, mâcher, respirer le texte. C’est en partant des lettres, en butant sur les consonnes, en soufflant les voyelles, en marchant ça très fort, qu’on trouve comment ça se respire et comment c’est rythmé. Semble même que c’est en se dépensant violemment dans le texte, en y perdant souffle, qu’on trouve son rythme et sa respiration… tuer, exténuer son corps premier pour trouver l’autre – autre corps autre respiration, autre économie – qui doit jouer…
Extraits vidéo
LE DISCOURS AUX ANIMAUX de Valère Novarina (extraits) from LES LUCIOLES on Vimeo.